Là-bas où je naquis - sada sundi
Non, non, je ne suis pas nostalgique. Après tout, j'y étais… aïe, je ne sais plus quand ! C’est que le temps passe si vite. Les bons souvenirs dans leur rareté se perdent. Oh, pas totalement. Il reste toujours ce p’tit quelque chose. Oui, parce que sa ville natale, on y pense chaque jour que dieu fait. Pas vrai ? Pas vrai ? Pas vrai ? Tu veux po me répondre ? Po grav. Continue donc de me lire. Toute façon j'sais que c’est vrai, MOI !
Oui sa ville natale c'est le souvenir des joies innocentes. Celles d'une jeunesse à son crépuscule. L’épreuve du temps. Mais des souvenirs persistent. Tiens, là, ça me revient. Sur les hauteurs du village. Le soleil transperce ma Cuvette natale. Voilà où je me promenais au coucher du soleil. La plage. Un bout de tapis céleste posé entre le rivage et l’océan. Des allers retours à pas lents, sous la musique des vagues, sous les appels des oiseaux. L’écho. Sur les parois de mon Berceau.
Sada, ville d'or. Ville dorée. Ville d'orée. Ton aura enveloppe tes Enfants. Ta bénédiction les protège toute leur vie. Contre les convoitises ; contre les jalousies ; contre les saboteurs...
Sada, ma porte d'entrée dans la vie. Je te donne rendez-vous…
*
* *
m-AB